Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France, s’est entretenu avec le quotidien La Provence sur la situation politique de l’Union européenne en marge d’une conférence organisée le 13 juin dernier à Sciences Po Aix par le Mouvement Européen – Provence.
Interrogé sur les faiblesses de l’Union européenne, Yves Bertoncini évoque la difficulté de trouver des règles communes au sein de l’Union européenne : « 27 peuples doivent se mettre d’accord et n’y arrivent pas ». Il considère qu’aujourd’hui « les règlements de copropriété ne conviennent pas » et souligne le « déficit de confiance et de solidarité » entre les États membres qui « ne se focalisent que sur les différences et pas sur ce qui les unit ».
« Il faut regarder les défis internationaux pour se rendre compte de l’importance de notre unité » pointe-t-il également en référence au « chaos syrien » ou encore au retrait stratégique des Etats-Unis.
Eviter le « choc des souverainetés »
Pour le Président du Mouvement Européen, ce besoin d’unité n’est pas incompatible avec la souveraineté de l’État-nation : « je pense que les États sont des créations durables, que l’UE n’a pas pour but d’effacer ». L’objectif est donc plutôt d’éviter le « choc des souverainetés ». « L’Euro par exemple, en mettant sur un pied d’égalité toutes les monnaies, a évité la domination d’autres monnaies nationales » rappelle-t-il.
Donner des repères sur l’Union européenne
Yves Bertoncini met l’accent sur la « nécessité de donner des chiffres, des repères aux gens et d’évoquer d’avantage l’Europe dans le monde » et explique la mission pédagogique du Mouvement Européen, qui promeut « ce sentiment d’appartenance commune ».
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