Les Echos font le bilan de la politique européenne d’Emmanuel Macron un an après l’élection présidentielle de mai 2017. Le quotidien a notamment échangé avec Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France.
Le journal pointe les « progrès limités » des réformes annoncées par le Président de la République dans ses trois grands discours européens tenus à Athènes, Paris (Sorbonne) et Strasbourg. Les élections italiennes, la crise catalane en Espagne et les difficultés de la grande coalition en Allemagne, couplées à la montée des forces populistes et souverainistes en Europe, n’ont pas permis aux gouvernements des États membres de se consacrer pleinement à la politique Européenne. « On était parti pour faire un sprint, c’est un marathon qu’il va falloir courir » commente Yves Bertoncini.
Pour le Président du Mouvement Européen, Emmanuel Macron a besoin de se concentrer en premier lieu sur des sujets qui font consensus, comme la sécurité des Européens, pour ne pas se retrouver isolé au sein de l’Union. « Il s’est trompé de couloir en faisant de la réforme de la zone euro sa priorité » analyse-t-il.
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