#UEdécryptée // « L’Europe protège-t-elle la santé de ses citoyens ? »

Le 28 mars 2019, Quinze États membres et la Commission européenne ont signé des contrats-cadres avec la société pharmaceutique Seqirus pour la production et la fourniture de vaccins contre la pandémie grippale.

Le 28 mars 2019, Quinze États membres et la Commission européenne ont signé des contrats-cadres avec la société pharmaceutique Seqirus pour la production et la fourniture de vaccins contre la pandémie grippale.

En cas de pandémie grippale, la Belgique, la Croatie, Chypre, l’Estonie, la France, l’Allemagne, la Grèce, l’Irlande, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovaquie, la Slovénie et l’Espagne, qui représentent environ la moitié de la population de l’UE, recevront des vaccins anti-grippe grâce aux contrats conclus aujourd’hui dans le cadre de l’accord de passation conjointe de marché.

Ce mécanisme vise à améliorer la capacité des États membres à atténuer les menaces transfrontières graves pour la santé, à garantir un accès équitable et à garantir des prix plus équilibrés lors de leurs négociations avec les entreprises pharmaceutiques.

Des négociations avec une autre entreprise pharmaceutique sont en cours afin de signer une deuxième série de contrats pour maximiser la couverture vaccinale. Cette décision marque l’avènement d’une nouvelle ère dans l’accès des citoyens de l’UE aux vaccins contre la pandémie grippale, au meilleur prix disponible. Il s’agit d’un exemple supplémentaire des bénéfices d’une action commune au niveau européen.

L’Europe ne doit pas s’occuper de tout mais elle doit intervenir dans le domaine de la sécurité sanitaire des citoyens européens alors qu’une simple coopération entre les Etats serait inefficace.