« Quand un pays est focalisé sur une crise interne, il n’a plus d’énergie politique à mettre au niveau européen »

Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France, analyse dans le quotidien l’Opinion l’essor des forces régionales dans le jeu politique européen.

En Bavière, en Catalogne, ou encore en Lombardie, les revendications locales se taillent une large place dans l’agenda public. Allant parfois jusqu’à truster la position européenne de certains chefs d’Etat et de Gouvernement des Vingt-Sept sur les dossiers européens. « Quand un pays est complètement focalisé sur une crise interne, il n’a plus d’énergie politique à mettre au niveau européen. Si les régions prennent trop de place, cela affaiblit l’Union européenne, y compris en termes décisionnels » note ainsi Yves Bertoncini dans l’Opinion.

Veiller à l’unité des Européens

« Si l’UE est affaiblie par ses composantes et que de l’autre côté vous avez les membres permanents du conseil de sécurité qui essaient de nous diviser, Trump, Poutine, les Chinois, les Britanniques, cela devient très difficile », met également en garde le Président du Mouvement Européen – France, qui appelle à l’unité des Européens face aux menaces extérieures.

Retrouvez l’article complet dans l’Opinion : Bavière, Lombardie, Catalogne, Irlande, Flandre… : ces régions trublions de l’Europe.