Réactions suite à l’incendie de la Cathédrale Notre-Dame

Le Mouvement Européen se tient aux côtés des citoyens français et européens pour déplorer les graves dommages causés à un symbole du patrimoine culturel européen et à un monument qui incarne notre identité européenne.

La cathédrale Notre-Dame n’est pas seulement une œuvre connue et visitée par des millions de personnes chaque année, c’est aussi le lieu où se sont déroulés les événements qui ont construit l’Europe d’aujourd’hui, célébrés par l’écrivain européen Victor Hugo.

 La douleur ressentie la nuit du bûcher par tous les Européens, des Français aux Espagnols, des Italiens aux Polonais, est la même que celle que nous aurions tous ressentie si c’était la cathédrale de Westminster ou la Sagrada Familia qui avait brûlé et qui montre la réalité de l’appartenance européenne ancrée dans les cœurs et les consciences.

L’incendie qui s’est déclaré la nuit de Paris a révélé à l’obscurité du nationalisme que nous sommes Européens, en vertu des traités de l’Union européenne mais surtout en valeurs, symboles et aspirations. Ainsi, une fois de plus, tout comme après les attentats qui ont secoué la capitale française en 2015 et après chaque tragédie qui touche le continent, la douleur de l’un est la douleur de tous.

Ce n’est pas un hasard si le Phénix de Venise, brûlé et renaissant deux fois, a immédiatement envoyé sa solidarité à Notre Dame avec les mots « N’ayez pas peur, amis ! » Ce n’est pas un hasard si de nombreux commentateurs se sont souvenus des flammes qui sortaient des fenêtres de la Bibliothèque de Sarajevo, détruite par la guerre en 1992, autre symbole de l’Europe de l’art et de la culture qui unit les citoyens depuis des siècles.

Hommage à Notre-Dame de Paris par le Mouvement Européen – Italie :

Il Movimento europeo si stringe accanto ai cittadini francesi ed europei nel deplorare i gravi danni apportati ad un simbolo del patrimonio culturale europeo e monumento che incarna la nostra identità di Europa. La cattedrale di Notre Dame non è solo un’opera conosciuta e visitata da milioni di persone ogni anno ma il luogo dove sono avvenuti eventi che hanno costruito l’Europa di ora, celebrata dallo scrittore europeo Victor Hugo.

Il dolore provato nella notte del rogo da tutti gli europei, dai francesi come dagli spagnoli, dagli italiani e dai polacchi, è lo stesso dolore che tutti avremmo provato se a bruciare fosse stata la Cattedrale di Westminster o la Sagrada Familia e mostra la realtà di una appartenenza europea radicata nei cuori e nelle coscienze.

L’incendio che ha squarciato la notte di Parigi ha rivelato al buio del nazionalismo che siamo europei dentro, in forza dei trattati dell’Unione europea ma soprattutto nei valori, nei simboli, nelle aspirazioni. Così, ancora una volta, come dopo gli attentati che nel 2015 sconvolsero la capitale francese e come dopo ogni tragedia che colpisce il continente, il dolore di uno è il dolore di tutti.

Non a caso La Fenice di Venezia, bruciata e rinata due volte, ha inviato subito la sua solidarietà a Notre Dame con le parole « Non abbiate paura amici! ». Non a caso a molti commentatori le fiamme hanno ricordato quelle che uscivano dalle finestre della Biblioteca di Sarajevo, distrutta dalla guerra nel 1992, altro simbolo di quella Europa dell’arte e della cultura che da secoli unisce i cittadini.

Hommage à Notre-Dame par Martine Meheut, Présidente de Citoyennes pour l’Europe, association nationale membre du Mouvement Européen – France :

Parce que la civilisation européenne est intouchable, parce qu’elle est encore, contre toute attente, dans tous les cœurs européens et que, du monde entier, on vient l’admirer à travers ses monuments, Notre Dame de Paris, ce symbole qui hier brûlait devant nos yeux effarés, a provoqué l’onde de ferveur que l’on ne percevait plus, l’Europe étant devenue, dans les imaginaires, ce monstre froid qui ne nous montre plus la grandeur des humains capables ensemble de construire par idéal des monuments admirables.

Notre Dame de Paris restera, avec ses sœurs gothiques, romanes, baroques, avec ces monuments de la Renaissance, de l’âge classique, de l’art nouveau, le témoignage de la grandeur de notre civilisation que l’on retrouve de l’église Sainte Anne de Vilnius au monastère des Hiéronymites du Portugal, ponctuant la ville européenne.

Bientôt nous aurons l’occasion, en votant, de décider de l’avenir de cette vie européenne, et de l’exigence que nous avons d’une Europe humaine, pluraliste et démocratique.