Le Président du Mouvement Européen, Yves Bertoncini, était invité sur le plateau de France 24 World mercredi 17 octobre dernier, dans l’émission Le Débat. Aux côtés de Douglas Herbert, éditorialiste politique étrangère sur France 24 et d’Andrew Lilico, Directeur exécutif de Europe Economics, il est revenu sur les entraves qui empêchent le Royaume-Uni et l’Union européenne de parvenir à un accord sur le Brexit. La question du retour d’une frontière entre l’Irlande et le Royaume-Uni est le point d’orgue du blocage des négociations.
Le retour d’une frontière entre l’Irlande et le Royaume-Uni, une solution ?
Pour Yves Bertoncini, le retour d’une frontière est une solution envisageable. « La frontière proposée par l’Union européenne est effectivement une solution, mais elle n’est pas acceptable par les autorités britanniques » affirme-t-il. Cependant, les britanniques ne peuvent pas refuser cette solution sans apporter une alternative. Pour le Président du Mouvement Européen : « si le Royaume-Uni ne veut pas le retour des contrôles aux frontières avec l’Irlande, il doit inventer quelque chose d’autre, une autre solution que le hard Brexit.»
« L’Union européenne et l’Irlande sont des victimes collatérales du Brexit »
Pour Yves Bertoncini, l’Irlande a des raisons de vouloir rester dans l’Union européenne : « Elle garantit la libre circulation des personnes et leur permet de coexister en paix. » Il ajoute : « C’est d’autant plus important pour un pays comme l’Irlande, qui a connu la guerre, de maintenir la stabilité et la sécurité ». L’Union européenne et l’Irlande vont subir les conséquences d’un référendum pour lequel elles n’étaient pas favorables, elles sont : « des victimes collatérales du Brexit » conclut Yves Bertoncini.
🇪🇺📺Notre Président @ybertoncini était l’invité de @France24_en dans l’émission @F24Debate présentée par @FrancoisF24
Aux côtés de @andrew_lilico et @dougf24 il revient sur les obstacles qui entravent les négociations du #Brexit
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« Les européens sont prêts à essayer et trouver des solutions »
Pour Yves Bertoncini, une chose est certaine, les Européens veulent trouver un accord : « ils sont prêts à essayer et à trouver des solutions. » Mais cela relève-t-il de leur entière responsabilité ? Pour le Président du Mouvement Européen, la réponse est non. « Les Européens n’ont pas demandé le Brexit, ils veulent trouver une solution mais c’est aux Britanniques de dire ce qu’ils peuvent proposer » affirme-t-il.
Dans tous les cas de figures, le Brexit aura un coût plus élevé pour les Britanniques. « Le Royaume-Uni prendra en charge la moitié des coûts, l’Union européenne prendra l’autre moitié, sauf qu’elle sera divisée entre 27 Etats. »
🇪🇺📺« Le Royaume-Uni prendra en charge la moitié des coûts l’Union européenne prendra l’autre moitié sauf qu’elle sera divisée entre 27 Etats »
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Vers un Brexit sans accord ?
Si les négociations rencontrent des obstacles, les protagonistes ont tout même intérêt à trouver un consensus. En effet, le Président du Mouvement Européen explique : « un accord doit être ratifié, incluant les frontières irlandaises, la circulation des citoyens, les paiements, la période de transition : il y a un intérêt commun à trouver un accord ». Pour lui : « Le sommet européen de novembre sera la dernière chance »
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