Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes et Sandro Gozi, Président de l’Union des Fédéralistes Européens ont débattu au cours d’une conférence vendredi 25 janvier sur « L’Europe : évolution ou révolution ? »
Le Mouvement Européen – France était invité au Palais du Luxembourg vendredi 25 janvier afin d’assister à la présentation de la campagne de l’Union des Fédéralistes Européens pour les Élections européennes du 26 mai 2019 « Je choisis l’Europe ». Cette présentation faite par Ophélie Omnes, Présidente de l’Union des Fédéralistes Européens – Fran
ce était suivie par une conférence sur « L’Europe : évolution ou révolution ». La discussion animée par Jean-Christophe Ploquin, journaliste à La Croix, a permis à deux protagonistes du projet européen d’échanger sur les perspectives d’avenir de l’Europe entre souveraineté nationale et souveraineté européenne.
Bilan et perspectives pour l’Europe
Nathalie Loiseau, Ministre chargée des Affaires européennes auprès du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, et Sandro Gozi, Président de l’Union des Fédéralistes Européens, Ancien Secrétaire d’État italien aux Affaires européennes ont traité plusieurs sujets d’actualité à quelques jours des Élections européennes de 2019.
Ils sont revenus sur la politique migratoire de cette dernière mandature, les grandes avancées du Parlement européen et notamment sur les relations franco-italiennes et la place de l’Italie au sein des États membres. Afin de clôturer cette conversation, les personnes présentes dans la salle ont pu poser leurs questions.
La relation entre Rome et Bruxelles au cœur des échanges
.@sandrogozi « l’Italie a disparu du radar du bon sens, cela nuit gravement aux intérêts et a l’action européenne de l’Italie » #JeChoisislEurope
— UEF France (@UEF_France) 25 janvier 2019
Alors que les rapports entre l’Italie et Bruxelles se tendent, Sandro Gozi qui a été secrétaire d’État italien aux Affaires européennes fait un point d’étape sur cette relation houleuse. Il a d’abord fait un bilan de la situation italienne concernant les affaires européennes, point important pour comprendre les relations actuelles. Il a ensuite souligné l’existence de « deux Italies« . L’une a besoin d’une Europe forte et d’un soutien des Etats membres mais l’autre torpille les actions européennes. Une approche approuvée par Nathalie Loiseau, qui voit dans le nouveau gouvernement italien une volonté d’opposition à Bruxelles.
Retrouvez le détail des échanges du débat sur le site de l’UEF