Des jeunes volontaires de nos organisations membres ont été auditionnés ce jeudi 14 octobre par la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, en présence d’Antoine Godbert, vice-président du Mouvement Européen-France.
Quelles sont les attentes des jeunes pour améliorer l’Europe ? C’est la question à laquelle la Commission des affaires européennes a souhaité répondre en tenant compte des priorités identifiées par les représentants de nos organisations partenaires.
Une Europe lointaine aussi à l’école
Les écoles développent la curiosité européenne de nos futurs citoyens. C’est pourquoi, les formateurs jouent un rôle clé au sein des établissements scolaires dans l’amélioration de l’engagement et de l’intérêt des jeunes pour l’Europe.
Selon Antoine Chabal, président des Jeunes Européens – France, “il y a un véritable enjeu dans la sensibilisation des professeurs et des éducateurs aux questions européennes pour s’assurer qu’eux-mêmes soient capables de sensibiliser les jeunes qu’ils accompagnent au quotidien.”
Pour comprendre l’actualité européenne et celles de nos pays voisins, les jeunes demandent un accès à des informations simplifiées, voire transparentes. Monica Radu, responsable du Centre d’information Europe à la Maison de l’Europe de Paris, rappelle qu’Il y a “une vraie envie” d’apprendre au sein de la jeunesse. Malgré une forte capacité à informer grâce au réseau associatif européen et aux réseaux sociaux, elle souligne une faiblesse dans la communication de l’UE car “on a pas assez de force de frappe.”
La mobilité, une notion presque connue de tous
Beaucoup de programmes, notamment ceux de mobilité internationale, sont accessibles pour les Français grâce à leur cursus scolaire ou professionnel. Néanmoins, une méconnaissance plane chez certains jeunes. Pour que chacun puisse bénéficier de cette mobilité, “il faut que ce soit une évidence” d’après Marie Leveugle, ambassadrice communication à l’OFAJ.
La mobilité internationale pourrait aussi être facilitée pour les jeunes volontaires si on déploie plus de moyens financiers. Pour Benjamin Sibille, fondateur du Service Civique Européen, une solution est envisageable même si elle reste coûteuse. Selon lui, “on pourrait imaginer demain qu’à travers un accord entre la France, l’Allemagne, l’Italie et petit à petit de plus en plus d’Etats membres, tous se mettent d’accord pour ouvrir un certain nombre de places au sein de leur services civiques nationaux aux jeunes des autres pays”.
Une conscience écologique en éveil
Depuis quelques années, le climat est devenu une priorité majeure de l’UE. Toutefois, la politique européenne de l’environnement n’est pas encore une préoccupation pour tous les Français. David Radji, ambassadeur de Climates, soutient l’idée que la conscience de chacun relève d’une responsabilité citoyenne et cela dès le plus jeune âge dans la mesure où “les jeunes doivent être éduqués le plus tôt possible à l’écosystème, la nature et comment la protéger, la sauver.”
>> Voir : Vidéo sur les échanges des jeunes à l’Assemblée nationale