Lancement d’un label pour célébrer les 30 ans du Traité de Maastricht

Signé le 7 février 1992 et approuvé par référendum en France le 20 septembre de la même année, le Traité de Maastricht a institué l’Union européenne et constitue un moment marquant de de la construction européenne. Dans ce cadre, le Mouvement Européen a lancé un label pour encourager l’organisation d’événements en lien avec les principales promesses du traité.

Le Traité de Maastricht a été porteur de promesses tenues, en lançant notamment la création de l’euro, auxquels les citoyens concernés sont très attachés. Il a posé les bases d’une action européenne plus efficace en matière de sécurité collective (politique étrangère, défense, police, justice), et d’autant plus utile dans le contexte géopolitique actuel. Il a aussi institué la citoyenneté européenne, renforcé la dimension sociale de l’Europe et promu l’application du principe de subsidiarité, trois enjeux essentiels pour organiser l’espace politique européen et la perception de l’Europe en France.

A l’occasion des 30 ans de cet acte de refondation de la construction européenne, il est essentiel de faire le point sur ce qui a été réalisé et ce qu’il reste à faire pour tenir ces promesses, aussi bien au regard du contexte géopolitique actuel qu’au vu du contexte politique français. Cette mise en perspective historique est d’autant plus utile pour inscrire les débats sur l’amélioration de l’Union européenne dans le temps long, dès lors que son évolution et sa transformation reposent nécessairement sur des compromis patiemment négociés.

Le label Maastricht + 30

L’objectif du Mouvement Européen et de ses partenaires, organisations membres et sections locales qui le souhaitent, est de favoriser l’essaimage d’événements et activités en février 2022 sur les principales promesses du traité :

  • la création d’une Union économique et monétaire et de l’euro ;
  • la promotion d‘une sécurité collective européenne (justice et affaires intérieures, politique étrangère et de sécurité commune) ;
  • l’avènement d’une citoyenneté européenne ;
  • le renforcement de la dimension sociale de l’Europe ;
  • l’application du principe de subsidiarité pour l’exercice des compétences entre l’UE et les Etats-membres.