Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen – France, répond aux questions des correspondants européens du Monde sur la montée des extrêmes en Europe et le déclin des partis traditionnels.
La vie politique continentale est marquée « par une double lame de fond » que retrace l’article du Monde, décrivant « le recul des partis classiques de gouvernement et un fort vent de « ‘dégagisme’ », à l’image du second tour de l’élection présidentielle en France opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen. « Les conditions du précipité chimique survenu en France sont cependant assez uniques, étant donné les modes de scrutin et la culture politique de nos voisins européens » note Yves Bertoncini dans les colonnes du quotidien. Le scrutin majoritaire à deux tours facilite en France l’obtention d’une majorité à l’Assemblée nationale à la suite de l’élection présidentielle, une équation difficile à imaginer dans les nombreux pays où la proportionnelle prévaut comme le rappelle Le Monde.
Nouvelle donne électorale
Cette nouvelle donne électorale en Europe amène à la montée parallèle de nouvelles organisations politiques, sous la forme d’En Marche en France ou encore du parti Ciudadanos en Espagne, et des forces radicales comme l’arrivée en tête du Mouvement 5 étoiles au scrutin législatif du 4 mars en Italie, suivi en 3e position par la Ligue d’extrême-droite. « L’Espagne est vaccinée contre l’extrême droite, détaille le Président du Mouvement Européen – France, tout comme les pays d’Europe centrale le sont contre la gauche radicale ».
Le "dégagisme" populiste s'étend en Europe ? Notre Président @ybertoncini répond au journal @lemondefr et analyse le recul des partis traditionnels ainsi que l'émergence de nouvelles forces politiques à travers l'Union européenne 🗳🇪🇺 pic.twitter.com/tfmRu1AQeE
— ME-F (@MouvEuropeen_Fr) March 22, 2018
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