Yves Bertoncini fait le bilan de l’année 2017 sur le plan européen dans les colonnes d’Atlantico. Pour le Président du Mouvement Européen – France, l’année a été marquée par le rejet de « l’europhobie » incarnée par le Front National à l’élection présidentielle et la relance d’une vision ambitieuse – et parfois critique – du projet européen en France.
L’élection d’Emmanuel Macron « a permis de réaffirmer avec force l’appartenance de notre pays à l’UE, y compris via la reconnaissance des symboles de cette appartenance » note Yves Bertoncini avant de signaler que « l’euroscepticisme, qui consiste à critiquer l’UE de l’intérieur et à vouloir la changer, demeure à un niveau très élevé« . Il faut néanmoins se rappeler des différents scenarii envisagées pour l’Europe l’année dernière à la même époque pour « mesurer combien la tournure prise par les événements en 2017 demeure encourageante« .
Si « l’Union fait la force » pour apporter une réponse efficace aux enjeux d’un monde en transition sur le plan de la sécurité collective ou encore de la politique migratoire, Yves Bertoncini rappelle que la France ne fait pas l’Europe seule et que les peuples européens ne partagent pas tous la même vision de la construction européenne. Des différences de vue qu’il sera bon de voir s’exprimer lors des « conventions démocratiques » annoncées pour le printemps 2018 dans notre pays et dans d’autres pays de l’UE.
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