Une déclaration commune des Présidents du Mouvement Européen-France & Allemagne
À la mi-octobre, quatre semaines avant le 30e anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Conseil des Affaires générales de l’UE et le Conseil européen vont examiner la question de l’ouverture des négociations d’adhésion avec la Macédoine du Nord et l’Albanie. La chute du mur de Berlin a marqué le début d’une réunification européenne qui était bienvenue. Au cours des quatre vagues d’élargissement qui ont suivi la réunification de l’Allemagne et de l’Europe, l’unité européenne a été étendue et consolidée afin de nous rendre plus forts ensemble dans un monde instable. Le moment est venu de poursuivre l’histoire à succès de l’intégration européenne, qui a permis de préserver la paix et la prospérité des citoyens européens.
L’accélération des négociations d’adhésion avec les pays des Balkans occidentaux est un élément important de ce processus, de même que la réalisation d’une cohérence économique et sociale durable sur notre continent. Dans ce contexte, l’intégration de l’Albanie, de la Bosnie-Herzégovine, du Kosovo, du Monténégro, de la Macédoine du Nord et de la Serbie est moins une question d’élargissement que de « consolidation » du continent européen, puisqu’ils sont situés au milieu de 6 de nos États membres, de l’Italie à la Grèce.
« L’UE doit renforcer sa coopération avec les Balkans occidentaux. La division interne donnera des opportunités à d’autres acteurs géopolitiques d’exercer une influence négative dans ce qui deviendrait alors un « trou noir » à notre porte », déclare Yves Bertoncini, Président du Mouvement Européen-France.
Il ne fait aucun doute que les critères d’adhésion à l’UE doivent être pleinement remplis par les pays candidats. Les Mouvements Européens d’Allemagne et de France exigent en particulier le respect des valeurs démocratiques et de l’Etat de droit. En mai, la Commission européenne a déclaré que l’Albanie et la Macédoine du Nord avaient toutes deux accompli les progrès nécessaires concernant ces critères. D’autres retards dans la perspective d’adhésion pourraient entraver l’accès de la région à la communauté.
Comme le souligne Linn Selle, la Présidente du Mouvement Européen-Allemagne : « Plus les pays des Balkans occidentaux resteront incertains quant à leurs perspectives d’adhésion, plus les forces démocratiques pro-européennes au sein de ces pays, et en particulier les jeunes, tourneront le dos à l’Union européenne ».
Le texte a été également rédigé en allemand et anglais, retrouvez ces versions ci-dessous: